La ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, a une nouvelle fois été le théâtre d’une flambée de violence armée. Dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 avril 2025, de violents tirs d’armes lourdes et légères ont retenti dans plusieurs quartiers de la ville. Le bilan, tragique, a été communiqué par le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières.
Selon le gouvernement congolais, l’attaque serait l’œuvre du mouvement rebelle M23. Au moins 52 personnes ont été tuées, tandis que le communiqué officiel fait état de 297 assassinats et exécutions sommaires, 72 cas de viol, plus de 146 actes de torture, des centaines de disparitions, ainsi que le pillage de plus de 2 000 têtes de bétail et de plusieurs véhicules.
Un climat d’insécurité permanent
Entre le 6 et le 11 avril, les quartiers de Ndosho, Kyeshero et Mugunga ont été particulièrement affectés par des braquages, des tirs réguliers et une insécurité grandissante, selon des sources locales.