Entre guerre, tensions politiques et décisions sécuritaires, la nuit a été chargée d’événements lourds de conséquences aux quatre coins du globe. Voici les faits marquants à retenir ce matin :
Ukraine-Russie : échange de prisonniers suspendu après des frappes
La tension reste vive entre Kiev et Moscou. Un échange de prisonniers et de dépouilles militaires prévu ce week-end a été annulé à la dernière minute. La Russie accuse l’Ukraine d’un retrait de dernière minute, tandis que Kiev parle de “manipulation” de la part de Moscou. Ce blocage intervient dans un climat marqué par de nouvelles frappes russes ayant causé dix morts en Ukraine. L’unique résultat des récents pourparlers de paix en Turquie semble déjà compromis.
Gaza : au moins 36 morts, des tirs près d’un centre humanitaire
La Défense civile palestinienne annonce un nouveau bilan dramatique à Gaza : 36 morts, dont six autour d’un centre d’aide humanitaire à Tel Al-Sultan. L’armée israélienne reconnaît des “tirs de sommation” mais affirme avoir visé des “suspects”. Elle annonce également la mort d’un haut responsable du groupe Kataeb Al-Moudjahidine, lié au Hamas. Pendant ce temps, à Tel-Aviv, des milliers d’Israéliens manifestent pour la libération des otages et un cessez-le-feu. Tsahal affirme avoir retrouvé le corps de l’otage thaïlandais Nattapong Pinta.
Colombie : tentative d’assassinat contre un candidat à la présidentielle
Miguel Uribe Turbay, sénateur et prétendant à la présidentielle de 2026, a été gravement blessé par balle lors d’une réunion publique à Bogota. Membre du parti de droite Centre démocratique, il est un critique virulent du président Gustavo Petro. L’attaque, qui choque la Colombie, ravive le spectre de la violence politique dans le pays. Aucune revendication n’a pour l’heure été faite.
États-Unis : Trump envoie la garde nationale en Californie
Escalade dans la lutte contre l’immigration clandestine : Donald Trump a ordonné le déploiement de 2 000 soldats de la garde nationale en Californie, contournant ainsi l’autorité du gouverneur démocrate. Cette décision, inédite dans l’État, fait suite à des affrontements violents entre manifestants et agents de la police migratoire à Los Angeles. La presse américaine y voit un nouveau signe de radicalisation de la politique migratoire du président républicain.