Dans son indice 2025, le cabinet Oxford Economics livre une photographie des villes les plus dynamiques d’Afrique à travers cinq dimensions : économie, capital humain, qualité de vie, environnement et gouvernance. Si aucune ville africaine ne figure dans le Top 300 mondial, plusieurs capitales régionales tirent leur épingle du jeu sur le continent.
Méthodologie et indicateurs
Chaque ville a été notée sur une échelle de 0 à 100 pour chacun des cinq grands piliers analysés :
- Économie (30 %) : PIB, diversification économique, croissance de l’emploi.
- Capital humain (25 %) : croissance démographique, niveau d’instruction, nombre d’universités.
- Qualité de vie (25 %) : revenu par habitant, criminalité, offre culturelle et récréative.
- Environnement (10 %) : qualité de l’air, émissions de gaz à effet de serre, anomalies climatiques.
- Gouvernance (10 %) : stabilité politique, libertés civiles, cadre des affaires.
Ces pondérations permettent de générer un score global par ville. À l’échelle mondiale, New York, Londres et Paris dominent le classement.
Le Caire en tête du classement africain
Sur le continent, c’est la capitale égyptienne, Le Caire, qui arrive en tête, au 302e rang mondial. Elle affiche des scores solides en capital humain (56e mondial) et en économie (171e). Elle devance Port-Louis (338e), Nairobi (381e), Accra (387e) et Alger (389e).
Derrière ce peloton de tête, on retrouve plusieurs métropoles nord-africaines et d’Afrique australe, dont Casablanca, Rabat, Johannesburg et Gaborone, qui complète le Top 10 africain.
Trois pays en tête : Maroc, Égypte, Afrique du Sud
Le Maroc est le pays le plus représenté avec sept villes dans le Top 50 continental, dont Casablanca, Tanger, Fès et Marrakech. L’Égypte aligne six villes, tout comme l’Afrique du Sud, présente notamment avec Johannesburg, Le Cap, Pretoria et Durban. Ces trois pays dominent donc largement la dynamique urbaine africaine, en capitalisant sur des infrastructures, un capital humain étoffé et des efforts de gouvernance urbaine.
L’Afrique subsaharienne toujours en retrait
Si certaines capitales d’Afrique de l’Ouest (Accra, Dakar, Abidjan) et d’Afrique centrale (Douala, Yaoundé) figurent dans le classement, leurs performances globales restent en retrait. La qualité des infrastructures, l’environnement des affaires et la gouvernance y sont souvent jugés plus faibles, ce qui pèse sur leur compétitivité.
Les 50 villes africaines les plus attractives en 2025 :
- Le Caire (302e mondial)
- Port-Louis (338e)
- Nairobi (381e)
- Accra (387e)
- Alger (389e)
- Casablanca (431e)
- Rabat (447e)
- Johannesburg (457e)
- Constantine (474e)
- Gaborone (475e)
- Windhoek
- Le Cap
- Lagos
- Tunis
- Nouakchott
- Kigali
- Alexandrie
- Conakry
- Douala
- Oran
- Tanger
- Sfax
- Maputo
- Dakar
- Mombasa
- Lomé
- Kumasi
- Pretoria
- Dar Es Salaam
- Port-Saïd
- Luanda
- Suez
- Kampala
- Fès
- Cotonou
- Ouagadougou
- Harare
- Marrakech
- Agadir
- Yaoundé
- Sousse
- Meknès
- Praia
- Addis Abeba
- El-Mansourah
- Lusaka
- Durban
- Tanta
- Monrovia
- Bloemfontein