Lecture 03 min. Publié le 03 septembre 2025 à 11h47
Dans ses mémoires, la principale accusatrice de Jeffrey Epstein décrit des relations sexuelles avec le frère du roi Charles III alors qu’elle était mineure.
Le scandale autour du prince Andrew refait surface. Dans un livre posthume intitulé Nobody’s Girl, la défunte Virginia Giuffre, principale accusatrice dans l’affaire Epstein, livre un témoignage glaçant sur ses relations avec le frère du roi Charles III, alors qu’elle n’avait que 17 ans.
Selon The Guardian, qui publie ce jeudi 16 octobre des extraits de l’ouvrage à paraître le 21 octobre, la jeune Américaine décrit comment elle aurait été « présentée au prince Andrew » en 2001 à Londres par Ghislaine Maxwell, compagne et complice du financier Jeffrey Epstein.
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« Tout comme Cendrillon, tu vas rencontrer un beau prince », lui aurait soufflé Maxwell ce matin-là.
Un récit accablant pour le duc d’York
Virginia Giuffre raconte que le prince Andrew avait deviné son âge : « Mes filles sont juste un peu plus jeunes que toi », lui aurait-il confié. Après une sortie en boîte de nuit, elle dit avoir préparé un bain pour le prince avant qu’ils aient une relation sexuelle :
« Il m’a remerciée. Tout cela a duré moins d’une demi-heure. Il se comportait comme si c’était son droit de naissance. »
L’ex-accusatrice relate ensuite deux autres rencontres, à New York et sur l’île privée d’Epstein, qu’elle décrit comme une « orgie avec environ huit autres jeunes filles », certaines « semblant avoir moins de 18 ans ».
Un scandale sans fin pour la monarchie britannique
Le prince Andrew, aujourd’hui âgé de 65 ans, a toujours nié toute agression sexuelle. Il avait toutefois choisi d’éviter un procès civil à New York en 2021 en concluant un accord financier de plusieurs millions de dollars avec Virginia Giuffre. Tombé en disgrâce, il a été déchu de ses titres militaires et patronages royaux en 2022 et n’exerce plus aucune fonction publique depuis 2019.
Ce nouvel ouvrage relance une affaire qui continue d’ébranler la monarchie britannique, déjà affaiblie par les divisions internes et la pression de l’opinion publique. Buckingham Palace, pour l’heure, n’a émis aucun commentaire.
Paul Lamier Grandes Lignes












