Trois jours après la frappe israélienne ayant touché la seule église catholique de Gaza et causé la mort de trois personnes, le pape Léon XIV a vivement condamné la poursuite des violences. Dimanche, à l’issue de la prière de l’Angélus, le souverain pontife a appelé à « la fin immédiate de la barbarie de cette guerre » et exhorté la communauté internationale à œuvrer pour « une résolution pacifique du conflit »
« Cet acte, malheureusement, s’ajoute aux attaques militaires en cours contre les populations civiles et les lieux de culte de Gaza », a-t-il déclaré, dénonçant « l’usage indiscriminé de la force, les punitions collectives et le déplacement forcé des populations ».
L’église catholique, un refuge frappé par les bombes
Jeudi, le patriarcat latin de Jérusalem avait confirmé la mort de trois personnes après une frappe israélienne sur l’église catholique de Gaza. Depuis le début du conflit, il y a 21 mois, ce lieu de culte servait de refuge à la petite communauté catholique locale.
Netanyahou promet une enquête
Vendredi, le pape Léon XIV s’est entretenu par téléphone avec Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, pour lui rappeler « l’urgence de protéger les lieux de culte, les fidèles et toutes les populations civiles ». Netanyahou a présenté ses « profonds regrets » pour la frappe contre l’église, la qualifiant « d’erreur » et annonçant l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de l’incident.