Le Kremlin a affirmé ce lundi 21 juillet que les positions de la Russie et de l’Ukraine sur un éventuel accord de paix restaient « diamétralement opposées ». Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a indiqué que Moscou était prêt à envisager un troisième cycle de négociations, mais qu’aucune date n’avait encore été fixée.
Cette déclaration survient après une nouvelle série de frappes russes sur Kiev, ayant causé la mort d’au moins une personne et blessé six autres, quelques heures avant la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, dans la capitale ukrainienne.
Volodymyr Zelensky avait proposé ce week-end un nouveau round de discussions après deux tentatives infructueuses à Istanbul en mai et juin. Mais les exigences de Moscou annexion de cinq régions ukrainiennes, dont la Crimée, et engagement ferme que Kiev ne rejoindra jamais l’Otan restent inacceptables pour l’Ukraine, qui réclame des garanties de sécurité et la poursuite des livraisons d’armes.