Depuis deux jours, la résidence familiale de l’ex-président Joseph Kabila à Limete (18e Rue, quartier industriel) est le théâtre d’une opération de perquisition menée par une équipe conjointe de la DEMIAP (renseignements militaires) et de l’ANR (renseignements civils).
Ce que l’on sait :
– Les services de sécurité affirment agir dans le cadre d’une mission visant à retrouver du matériel militaire volé ou dissimulé.
– L’opération concerne des entrepôts, conteneurs et véhicules présents dans la concession, dont plusieurs appartiennent à des locataires tiers.
– Selon Adam Shemisi, porte-parole d’Olive Lembe Kabila, aucun élément compromettant n’a été découvert jusqu’ici.
– Les agents ont également demandé les titres de propriété et les documents des véhicules.
La position de la famille Kabila :
– Elle dénonce un “acharnement”, évoquant une atteinte à l’intégrité d’un ancien chef d’État, aujourd’hui sénateur à vie.
– Elle évoque une violation des procédures légales, et appelle au respect de l’État de droit.
Ce qu’il faut lire entre les lignes :
– Pourquoi maintenant ? À l’approche d’échéances politiques, cette intervention soulève des interrogations.
– S’agit-il d’un réel dossier sécuritaire, ou d’une manœuvre politique visant à fragiliser l’ancien pouvoir ?
– Une nouvelle descente est prévue, laissant planer l’ombre d’un bras de fer plus large.
En clair : Cette affaire, encore floue sur le fond, mêle enjeux judiciaires, sécurité nationale et arrière-plan politique explosif.