Le président-directeur général de LVMH, Bernard Arnault, n’est plus l’homme le plus riche du monde. En un an, sa fortune a chuté de 24 milliards de dollars, selon le dernier classement de Bloomberg relayé par BFMTV. Le magnat français du luxe recule ainsi de la première à la neuvième place parmi les plus grandes fortunes mondiales, avec une richesse désormais estimée à 152 milliards de dollars.
Cette baisse significative une perte de 13,7 % depuis le début de l’année est la deuxième plus importante enregistrée parmi les milliardaires suivis par l’indice, derrière celle d’Elon Musk, dont la fortune a fondu de près de 59 milliards de dollars sur la même période. Musk conserve toutefois la première place mondiale, avec 374 milliards de dollars, suivi de Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, chacun à 222 milliards.
La fortune de Bernard Arnault est étroitement liée à la performance boursière de LVMH. Or, le cours de l’action du géant du luxe a reculé de 36 % en un an. Cette chute affecte lourdement la valorisation du groupe, au point que sa capitalisation est désormais inférieure à celle de son concurrent Hermès.
Le contexte international n’a pas épargné le secteur du luxe. LVMH, très dépendant des marchés américain et chinois, subit les effets des tensions géopolitiques persistantes entre les deux puissances. À cela s’ajoute un ralentissement de la consommation de produits haut de gamme en Chine, qui pèse sur les perspectives de croissance.
Une restructuration en cours chez Moët Hennessy
Dans ce climat incertain, le groupe envisage de supprimer entre 1 000 et 1 200 postes chez Moët Hennessy, sa division dédiée aux champagnes, vins et spiritueux. Cette décision s’inscrit dans une stratégie d’ajustement face à une demande plus volatile et à une conjoncture mondiale moins favorable aux produits de prestige.