Les tensions restent vives dans l’Est de la République démocratique du Congo, malgré l’annonce d’un cessez-le-feu unilatéral par le M23 et ses alliés le 22 mars 2025. Sur le terrain, la réalité semble tout autre.
Dans un communiqué officiel publié le 26 mars, les Forces armées de la RDC (FARDC) accusent le M23/AFC et l’armée rwandaise de poursuivre les offensives et de renforcer leurs positions, notamment dans plusieurs zones du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Les affrontements sont particulièrement signalés dans le territoire de Walikale, ainsi qu’à Mulamba, Bulonge et dans les hauts plateaux de Minembwe (territoire de Fizi), où les combats auraient repris avec intensité. Selon l’armée congolaise, ces attaques sapent les efforts internationaux en faveur d’une désescalade dans cette région en crise.
Malgré ces provocations, les FARDC réaffirment leur attachement aux processus de paix en cours, tout en précisant qu’elles se réservent le droit de riposter en cas de menace directe contre la population ou l’intégrité du territoire. Un message clair adressé aux groupes armés actifs dans l’Est du pays et à leurs soutiens présumés.