Le président congolais plaide pour une réforme du système multilatéral et appelle à un monde fondé sur la paix, la solidarité et la justice
À la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, ce 24 septembre 2025 à New York, le président congolais Denis Sassou Nguesso a lancé un appel solennel en faveur d’une réforme en profondeur du système onusien. Pour lui, l’Afrique, « continent d’avenir et de jeunesse », ne peut plus être marginalisée dans la gouvernance mondiale.
« L’Afrique mérite une représentation permanente au sein du Conseil de sécurité », a-t-il affirmé avec force, précisant que cette demande ne relevait pas d’une faveur, mais d’un droit légitime pour un continent de plus d’1,4 milliard d’habitants.
Un plaidoyer pour la primauté du droit
Le président congolais a insisté sur la nécessité d’un ordre mondial fondé sur le droit plutôt que sur la force. « Les Nations Unies doivent redevenir un instrument efficace de prévention des conflits et de médiation », a-t-il souligné, dénonçant les fractures et menaces multiples qui pèsent aujourd’hui sur la stabilité internationale.
Sassou Nguesso a rappelé que l’avenir du multilatéralisme était en jeu et que le monde devait choisir « la solidarité et la responsabilité » plutôt que la division et la méfiance.
Un appel à l’unité internationale
Le chef de l’État congolais a exhorté la communauté internationale à faire vivre les promesses fondatrices de l’ONU : la paix, la dignité et le progrès. « Ne laissons pas l’Histoire se faire sans nous », a-t-il lancé.
Dans un ton conciliant, il a réaffirmé la position du Congo comme « acteur épris de paix et de justice », œuvrant pour la tolérance, la compréhension mutuelle et la coexistence pacifique entre les peuples.
Paul Lamier Grandes Lignes












