Nouvelle tension majeure dans le dossier ukrainien. Alors qu’un accord semblait à portée de main, une salve de frappes russes sur Kiev est venue fragiliser les négociations.
Douze morts, près de 90 blessés et des dégâts majeurs dans la capitale ukrainienne. Donald Trump, qui pousse à une sortie rapide de crise, a explosé sur Truth Social :
« Je ne suis pas satisfait des frappes russes sur KYIV. Ce n’était pas nécessaire et le moment est très mal choisi. Vladimir, STOP ! 5000 soldats meurent chaque semaine. Faisons en sorte que l’accord de paix soit conclu ! »
Un message direct, adressé à Vladimir Poutine, qui souligne l’exaspération du président américain face à une guerre qui semble repartir de plus belle.
Un timing diplomatique catastrophique
Les frappes russes – 70 missiles et 145 drones selon l’armée ukrainienne – ont ciblé six régions, dont Kiev. Elles tombent au plus mauvais moment : des négociations trilatérales étaient prévues à Londres entre l’Ukraine, les États-Unis et plusieurs alliés européens.
Mais ces discussions ont été annulées à la dernière minute, plombées par un désaccord fondamental : la Crimée.
Des fuites ont révélé que certains émissaires occidentaux envisageraient de reconnaître l’annexion de la péninsule par la Russie, une ligne rouge absolue pour l’Ukraine.
Zelensky a immédiatement tranché :
« C’est notre territoire », a-t-il rappelé mardi 22 avril, rejetant toute concession.
Soutenu par Emmanuel Macron, qui a ajouté :
« Ce n’est pas à nous de décider du statut de la Crimée, et ce n’est en tout cas pas le moment. »
Un accord en péril ?
Avec ces nouvelles violences, la route vers un cessez-le-feu durable paraît de plus en plus semée d’embûches. Trump, qui espère conclure un accord de paix avant la fin du printemps, semble désormais pris entre deux feux : la pression russe d’un côté, et les exigences ukrainiennes de l’autre.